DUP des aménagements ferroviaires au Nord de Toulouse
L’arrêté préfectoral qui a déclaré d’utilité publique les travaux nécessaires à la réalisation des aménagements ferroviaires au Nord de Toulouse (AFNT) sur les communes de Castelnau-d’Estrétefonds, Saint-Jory, Lespinasse, Fenouillet et Toulouse et emportant la mise en compatibilité des plans locaux d’urbanisme de Toulouse Métropole et de Castelnau d’Estrétefonds a été signé par le préfet de Haute-Garonne le 4 janvier 2016.
Des aménagements capacitaires de la ligne existante Bordeaux-Toulouse sont nécessaires sur la section courante entre Saint-Jory et la gare de Toulouse-Matabiau pour répondre aux nouveaux besoins de dessertes voyageurs TER du Nord toulousain et au-delà (Montauban, Brive, Agen), et à l’arrivée de la grande vitesse à Toulouse-Matabiau.
Sur un linéaire de 19 km, entre Saint-Jory et Toulouse-Matabiau (cf. carte), les aménagements consistent à passer les infrastructures existantes de 2 à 4 voies : deux dédiées aux circulations lentes (TER desservant l’ensemble des haltes du périurbain Nord de Toulouse et trains de fret à destination de la gare de triage de Saint-Jory) et deux aux circulations rapides (TGV et trains de voyageurs ou de marchandises sans arrêt), ce qui permet de développer une desserte cadencée des haltes au quart d’heure en heures de pointe entre Toulouse et Castelnau d’Estrétefonds.
Les aménagements comprennent l’aménagement des points d’arrêt TER entre Toulouse-Matabiau et Saint-Jory, et la réalisation d’un terminus TER partiel à Castelnau d’Estrétefonds.
En gare de Toulouse-Matabiau, des aménagements des souterrains et des accès aux quais constituent une première amélioration en cohérence avec le grand projet urbain et de mobilité, TESO, porté par Toulouse Métropole.
L’estimation de l’opération présentée à l’enquête publique s’élève à 566 millions d’euros hors taxes (aux conditions économiques d’août 2013).
Les études d’avant-projet vont permettre de caler précisément les emprises nécessaires aux travaux. Ces éléments seront présentés au public au second semestre 2016 à l’occasion des enquêtes parcellaire et au titre de la loi sur l’eau, des espèces protégées et du défrichement.